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Historique

Origines lointaines

On peut retracer les origines lointaines de la pratique de l'hypnose chez les guérisseurs chamaniques.

Les Sumériens (-4000) ont décrit sur leurs tablettes des méthodes hypnotiques.

Il semblerait que certains bas-reliefs égyptiens décrivent des « passes » réalisées par un « magnétiseur ». L'énergie serait imagée par des croix ansées partant en direction du patient. Un papyrus trouvé par Georg Ebers contient la phrase « Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s'en aille ».

Les Grecs anciens pratiquaient une médecine par les songes dans le sanctuaire d'Épidaure (culte d'Asclépios).

Jean François Billeter fait un rapprochement entre les textes de Tchouang-Tseu et la transe hypnotique.

La capacité du roi de France à guérir les malades souffrant des écrouelles en les touchant – « miracle royal » – apparait au XIe siècle sous Philippe Ier.

Le magnétisme animal

Le magnétisme animal, aussi appelé mesmérisme, est un ensemble d'anciennes théories et pratiques thérapeutiques qui se développèrent de la fin du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle en Occident.

Le médecin allemand Franz-Anton Mesmer, qui postulait l'existence d'un fluide magnétique universel dont on pouvait faire une utilisation thérapeutique, introduisit l'expression magnétisme animal en 1773. Il avait l'ambition de donner une interprétation rationnelle à des phénomènes que l'on peut décrire sous le terme général de « transe » et qui, tels quels, semblent désigner l'irrationnel ou la magie. Alors qu'il se voulait fondateur de science, ramenant ce qui relevait jusque là du surnaturel à l'étude des propriétés d'un fluide naturel, il est devenu l'archétype du charlatan et le magnétisme animal l'archétype d'une pseudo-science.

Véritable phénomène de société, le magnétisme animal a fait l'objet de nombreuses polémiques, notamment en France, avec la Faculté de Médecine qui a condamné cette pratique pour les médecins dès 1784. Cela n'a pas empêché le magnétisme animal de continuer à se répandre sous diverses formes, certains magnétiseurs continuant à attribuer ses effets au fluide de Mesmer, d'autres les attribuant à la volonté du magnétiseur ou à l'imagination du magnétisé. Ces derniers sont à l'origine de théories sur l'hypnose développées par des médecins comme James Braidou Ambroise-Auguste Liébeault. D'autres encore expliquent les phénomènes magnétiques par un contact privilégié avec des « esprits ».

L'historien Robert Darnton considère que le courant du magnétisme animal fait la transition entre la foi des Lumières dans la capacité de la raison à décoder les lois de la nature et la fascination du Romantisme pour le surnaturel et l'irrationnel.

Du magnétisme animal à l'hypnose

Le sommeil nerveux de James Braid

Comme l'a montré Bertrand Méheust, on peut considérer que l'hypnose est une redécouverte de la pratique des magnétiseurs par des médecins, épurée de certains phénomènes jugés occultes et en tant que tels inacceptables par l'académie.

Le premier à réutiliser les techniques du magnétisme animal tout en voulant se démarquer des magnétiseurs est le médecin écossais James Braid. Il commence à s'intéresser au magnétisme animal en 1841, lorsqu'il est le témoin, à Manchester, d'une démonstration du magnétiseur franco-suisse Charles Lafontaine. On attribue souvent et abusivement à Braid l'invention du terme hypnose dans son livre Neurypnologie, Traité du sommeil nerveux ou hypnotisme, qu'il publie en 1843. En réalité, le terme avait déjà été utilisé par le baron Etienne Félix d'Henin de Cuvillers en 1819. Dans son livre, Braid essaie de se différencier des travaux des magnétiseurs « imaginationnistes » tels qu'Alexandre Bertrand et l'abbé Faria. Il remplace leur méthode d'induction visuelle par fixation de l'attention sur la main tendue du magnétiseur par la fixation de l'attention sur un objet brillant.

Braid définit l'hypnose comme un « état de sommeil nerveux »dans lequel il est facile de plonger une personne en utilisant l'induction par la fixation sur un objet brillant. Il utilise cette méthode, notamment pour obtenir l'anesthésie lors d'interventions chirurgicales. On rappellera que l'éther en anesthésie ne sera utilisé pour la première fois aux États-Unis qu'en 1842 et en France qu'en 1847. En 1847, il essaie de renommer l'hypnose « monoïdéisme », sans succès.

Ambroise-Auguste Liébeault héritier des imaginationnistes

En France, les travaux de |Braid sont traduits, notamment par Joseph Durand de Gros, Alfred Velpeau, Eugène Azam et Paul Broca. Le médecin français Ambroise-Auguste Liébeault, qui s'intéresse depuis de nombreuses années au magnétisme, lit les publications de Velpeau et Azam et publie en 1866 Du sommeil et des états analogues considérés surtout du point de vue de l'action du moral sur le physique. Il y fait état de notions théoriques et pratiques largement proches de celles des magnétiseurs du courant imaginationniste tels l'abbé Jose Custodio da Faria, le médecin Alexandre Bertrand et le général François Joseph Noizet.

L'âge d'or de l'hypnose en France 


 

L'âge d'or de l'hypnose en France, de 1882 à 1892, est marqué par les polémiques entre l'École de la Salpêtrière de Jean-Martin Charcot et l'École de Nancy de Hippolyte Bernheim. Tandis que Charcot utilise l'hypnose dans une perspective expérimentale, notamment pour mieux comprendre les paralysies hystériques et les différencier de paralysies dues à des lésions organiques identifiables par la méthode anatomo-clinique, Bernheim se concentre sur l'utilisation thérapeutique de l'hypnose, qu'il finit par réduire à la suggestion.

Charcot: L'hypnose comme pathologie propre à l'hystérie

En 1876, le neurologue Jean-Martin Charcot est membre d'une commission nommée par Claude Bernard pour étudier les expériences de métallothérapie du médecin Victor Burq. En 1878, il commence à étudier l'hypnose sous l'influence de Charles Richet. En 1882, dans son livre Sur les divers états nerveux déterminés par l'hypnotisation chez les hystériques, il réhabilite l'hypnose comme sujet d'étude scientifique en la présentant comme un fait somatique pathologique propre à l'hystérie. Dans son livre, Charcot décrit les trois états du Grand Hypnotisme des malades hystériques qui seront immortalisés par les dessins de son collaborateur Paul Richer:

  • La léthargie, obtenue en pressant sur les paupières du sujet, duran laquelle le sujet reste inerte tout en manifestant une "hyperexcitabilité neuro-musculaire" (le moindre contact provoque une contracture) ;
  • La catalepsie, obtenue en rouvrant les yeux du sujet (ou en faisant résonner un gong), durant laquelle le sujet prend les poses qu'on lui donne et "transfère" à volonté les contractures du coté du corps où l'on applique un aimant ;
  • Le somnambulisme, obtenu en frictionnant le sommet du crane du sujet, durant lequel le sujet vous parle et bouge normalement ;
  • Le sujet fait preuve d'une amnésie totale au réveil.

Pour Charcot, l'intérêt pour l'hypnose est inséparable de la méthode anatomo-clinique, c'est à dire de l'identification des altérations anatomiques susceptibles d'expliquer les maladies nerveuses organiques. Il a recours à l'hypnose dans une perspective expérimentale pour démontrer que les paralysies hystériques ne sont pas déterminées par une lésion organique mais par ce qu'il appelle une « lésion dynamique fonctionnelle » qu'il est possible de recréer sous hypnose. Charcot n'utilise en revanche pas l'hypnose dans un cadre thérapeutique, pour tenter de « défaire » des symptômes qu'il avait d'abord provoqués de manière artificielle.

Dans les leçons 18 à 22 des Leçons sur les maladies du système nerveux, portant sur sept cas d'hystérie masculine, Charcot déclare que les symptômes hystériques sont dus à un « choc » traumatique provoquant une dissociation de la conscience et dont le souvenir, du fait même, reste inconscient ou subconscient. Il pose là les bases de la théorie « traumatico-dissociative » des névroses qui sera développée par Pierre Janet, Joseph Breuer et Sigmund Freud. Ces derniers, entre 1888 et 1889, entreprennent de « retrouver » sous hypnose les souvenirs traumatiques de leurs patients.

Parmi les collaborateurs de Charcot considérés comme les membres de l'École de la Salpêtrière, on compte notamment Joseph Babinski, Paul Richer, Alfred Binet, Charles Féré, Georges Gilles de La Tourette et Alphonse Dumontpallier.

Bernheim: L'hypnose comme suggestibilité

Hippolyte Bernheim, commence à s'intéresser à l'hypnose suite à sa rencontre avec le médecin Liébeault en 1882. Il reconnaît ses méthodes et commence à les introduire dans son service d'hôpital universitaire. En 1883, Bernheim effectue des expériences sur les suggestions criminelles avec le juriste Jules Liégeois et le médecin Henri Beaunis. Ces quatre hommes sont les fondateurs de l'École de Nancy.

Bernheim définit l'hypnose comme un simple sommeil produit par la suggestion et susceptible d'applications thérapeutiques. En cela, il s'oppose à la définition de Charcot qui voit en l'hypnose un état pathologique propre aux hystériques. En 1884, Bernheim définit la « suggestion » comme « l'influence provoquée par une idée suggérée et acceptée par le cerveau », puis en 1886 comme « une idée conçue par l'opérateur, saisie par l'hypnotisé et acceptée par son cerveau ». En 1903, Bernheim considère que l'on ne peut pas distinguer l'hypnose de la suggestibilité. Il déclare « la suggestion est née de l'ancien hypnotisme comme la chimie est née de l'alchimie ». Il abandonne progressivement l'hypnose formelle, soutenant que ses effets peuvent tout aussi bien être obtenus à l'état de veille par la suggestion, selon une méthode qu'il désigne du nom de « psychothérapie ». En 1907 il propose le concept d'« idéodynamisme », selon lequel « toute idée suggérée tend à se faire acte ». Pour lui, « il n'y a pas d'hypnotisme, il n'y a que de la suggestibilité ».

La polémique

Pour l'École de la Salpêtrière, « un individu hypnotisable est souvent un hystérique, soit actuel, soit en puissance, et toujours un névropathe, c'est à dire un sujet à antécédents nerveux héréditaires susceptibles d'être développés fréquemment dans le sens de l'hystérie par les manœuvres de l'hypnotisation.

Charcot prétend décrire des « stigmates » fixes et non simulés chez les hystériques, en utilisant une hypnose elle-même conçue comme un « état » spécifique et objectivable. A quoi Bernheim rétorque qu'on peut tout aussi bien, si on le désire, provoquer artificiellement ces manifestations chez des sujets non hystériques, ou bien encore provoquer chez les hystériques des manifestations tout à fait différentes. Bernheim montre également que l'amnésie post-hypnotique peut être facilement levée.

Les partisans de Charcot, de leur coté soulignent que Bernheim, en expliquant l'hypnose par la suggestion n'a en fait rien expliqué des causes du phénomène hypnotique.

Influences

Parmi les grands praticiens de cette période, qui seront à la fois influencés par les travaux de Charcot et par ceux de Bernheim, on compte notamment le français Pierre Janet, le belge Joseph Delboeuf, les suisses Auguste Forel et Eugen Bleuler, les allemands Albert Moll, Leopold Löwenfeld et Albert von Schrenck-Notzing, l'autrichien Richard von Krafft-Ebing, le russe Vladimir Bechterew, les américains James Baldwin, Boris Sidis et Morton Prince, le suédois Otto Wetterstrand et le hollandais Frederik van Eeden.

Psychanalyse et hypnose

Freud et l'hypnose

On sait aussi que Sigmund Freud avait été durablement impressionné, étant jeune, par le magnétiseur public danois Carl Hansen.

En 1885, Freud bénéficie d'une bourse de voyage de la faculté de médecine de Vienne et passe quatre mois à la Salpêtrière avec Charcot. En 1886, s'inspirant des travaux de son maître parisien, il donne une conférence à Vienne sur l'hystérie masculine et, en 1887, il devient lui-même praticien de l'hypnose. En 1889, Freud se rend à Nancy avec sa patiente Anna von Lieben pour rencontrer Liébeault et Bernheim, dont il a traduit en allemand le livre De la suggestion & de ses applications à la thérapeutique.

Cette même année, il décide d'appliquer la méthode de Pierre Janet qui est parvenu à guérir des malades de leurs symptômes en retrouvant et désuggérant sous hypnose divers souvenirs traumatiques de leur enfance. Freud passe ensuite à la méthode cathartique de Joseph Breuer, utilisant l'hypnose pour faire revivre affectivement à ses patients des événements traumatiques oubliés.

Dès l'automne 1892, Freud délaisse progressivement l'hypnose proprement dite au profit de la « concentration » à l'état de veille et surtout de la « Druckprozedur » consistant à presser sur le front des patients et à leur demander d'évoquer une idée ou une image. Cette technique, que Freud avait hérité de Bernheim restait une technique de type hypnotique qui avait notamment été utilisée par le magnétiseur danois Carl Hansen.

Abandonnant progressivement l'hypnose, Freud trouve une limite dans son application du fait de la variabilité de la suggestibilité des patients. À la suite de Charcot, il considère que le modèle des patients susceptibles d'être influencés devrait être les hystériques mais que, même pour ces personnes, la technique de suggestion et/ou l'hypnose ne fonctionne pas suffisamment pour fonder un traitement.

En 1917, lors de la dixneuvième conférence d'introduction à la psychanalyse, il déclare: « je suis en droit de dire que la psychanalyse proprement dite ne date que du jour où l'on a renoncé à avoir recours à l'hypnose ».

Ferenczi réintroduit l'hypnose

En dépit de l'interdit freudien, de nombreux psychanalystes ont continué à s'intéresser à l'hypnose et à la pratiquer. Parmi ces derniers, on peut mentionner en particulier Sandor Ferenczi.

Résurgence de l'hypnose au XXe siècle

Plusieurs éminents psychanalystes ont contribué à une résurgence de l'hypnose au XXe siècle. On compte notamment parmi eux Lawrence Kubie, Léon Chertok ou François Roustang. Les rapports entre hypnose et psychanalyse ont également été étudiés par des philosophes tels Isabelle Stengers, Michel Henry et Mikkel Borch-Jacobsen.

Psychologie et hypnose 

Le père allemand de la psychologie scientifique, Wilhelm Wundt s'est employé à condamner la pratique de l'hypnose dans Hypnotisme et suggestion, publié en 1892, en déclarant que selon lui « hypnotisme et occultisme sont étroitement liés ». Dans ce livre, il déclare également que « les suites fâcheuses que laisse après elle l'habitude de l'hypnose [...] se manifestent dans l'amoindrissement de la résistance nerveuse et morale ». Comme Bernheim, Wundt ramène l'hypnose à la suggestion, qui est, selon lui, « la cause principale, sinon unique, des états hypnotiques ».

Milton H. Erickson 

Une forme moderne de l'hypnose est issue des travaux de Milton Erickson (1901-1980), psychiatre américain, qui a passé une partie de sa vie à étudier l'hypnose et son utilisation en psychothérapie.

Selon ses partisans, ses découvertes ont révolutionné la vision moderne de l'hypnose qui est très éloignée de ce que l'on croyait au début du XXe siècle. L'hypnose ericksonienne réhabilite après tant d'autres (Léon Chertok, Caycedo, etc.) l'hypnose abandonnée par Freud. Comme les formes traditionnelles de l'hypnose, quoique avec des difficultés méthodologiques particulières, elle permet des recherches scientifiques, notamment avec l'aide des récentes évolutions en imagerie médicale (IRMf et PetScan), qui a pu montrer que l'hypnose est bien un état spécifique.

Dans les années 1980 de nouvelles pratiques thérapeutiques utilisant l'hypnose voient le jour, dont la Programmation neuro-linguistique (PNL) et les thérapies brèves, inspirées en partie des travaux de Milton Erickson. Ainsi, chaque école tend à particulariser puis déployer tel aspect de la pratique complexe d'Erickson. Selon les partisans de la PNL, par exemple, l'accès facilité à l'inconscient permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'esprit et ouvre des perspectives thérapeutiques nouvelles. L'hypnose éricksonnienne connait un développement de plus en plus important en France. Et ce n'est peut-être pas un hasard si c'est dans ce pays même (après avoir été travaillée par Mesmer, Puységur, Charcot, etc.) qu'elle retrouve un élan et une créativité féconde (cf François Roustang), à la fois ouverte aux innovations (PNL, thérapie brève, TCC, etc.) et refusant de laisser réduire sa pratique à de courageuses mais pathétiques réductions théoriques ou techniques. En cela, elle reste fidèle à la position d'Erickson qui refusait de faire de la théorie.

Depuis plusieurs années de nombreuses écoles en France proposent des formations à l'hypnose thérapeutique ou médicale, notamment différents instituts Milton Erickson. Des psychologues, des médecins, des psychothérapeutes se forment à l'hypnose qui fait ainsi petit à petit son entrée dans les hôpitaux, comme au centre hospitalier de Seclin ou à l'hôpital d'instruction des armées Percy (Clamart). Au CHU de Liège (Belgique), l'hypnose est utilisée pour faire des opérations de chirurgie sans recours à une anesthésie générale. Cependant, cette pratique, comme d'autres techniques thérapeutiques, n'est encadrée d'aucune législation. Aussi il est important de se renseigner sur les compétences professionnelles du thérapeute qui la propose (lieu et durée de formation notamment).

Evolution de la technique et de la discipline

D. Araoz L'hypnose thérapeutique se démarque clairement de l'ancienne hypnose. Le terme « nouvelle hypnose » a été créé par le professeur D. ARAOZ (New-York) dans son livre « New hypnosis » et sera repris comme titre dans certains congrès ericksoniens (Venise, 1998, 3ème congrès européen d'hypnose éricksonienne et de psychothérapie). Araoz redéfinit la nouvelle hypnose pour la différencier de l'hypnose traditionnelle. La nouvelle hypnose est une pratique visant :

  • à collaborer avec le patient expert de son problème et propriétaire de ses capacités de changement. La nouvelle hypnose s'oppose donc complètement à l'hypnotiseur autoritaire qui produit le changement ainsi qu'au côté « je sais tout et je peux vous faire changer à votre insu » d'une partie du travail de M.H.Erickson.
  • à intégrer les idées et les stratégies des hypnothérapeutes qui continuent de faire évoluer l'hypnose depuis la mort de M. Erickson en 1980.
  • à utiliser certaines stratégies des TCC (thérapies cognitivo-comportementales), principalement celles qui travaillent avec les idées négatives et les fausses croyances, source d'auto-suggestions négatives (ASN).
  • comprendre qu'il existe des formes d'auto-hypnose négative (AHN) dans le processus de construction de certains problèmes ou  maladies.

Avantages

En plus d'être efficace, la nouvelle hypnose permet au patient de mieux comprendre comment il change. Il devient alors plus autonome pour résoudre d'autres problématiques par la suite sans avoir à recourir à un hypnothérapeute. En effet, il a acquis plus de confiance en lui et en ses capacités de changement.

Inconvénients

Etant donné que l'on n'utilise ni la manipulation, ni l'autorité, la nouvelle hypnose ne fonctionne qu'avec des patients motivés et collaborants. Si un patient a des résistances, le thérapeute peut alors parfois prendre plus de temps que s'il utilise la manipulation.